Pr PERRONNE et Lyme sans Frontières à Strasbourg samedi 30 juin.
Un hommage à Pr Perronne et aux Docs Lyme venus avec les malades et sympathisants, adhérents de LSF hier pour parler du PNDS et des avancées en lien avec la prise en charge de la borréliose de Lyme.
Petit récapitulatif :
Le protocole national de diagnostic et de soin, à l'origine, texte court (pour les recommandations) et texte plus long (pour l'argumentaire) a été modifié récemment sans l'accord de la FFMVT (Fédération française des maladies vectorielles à tiques) ni de LSF (Lyme sans Frontières).
Le PNDS 2 reconnaît le syndrome polymorphe persistant après une possible piqûre de tique (SPPT). Il préconise un traitement antibiotique de 1 mois. Le médecin prescripteur ne peut plus être attaqué par la Caisse nationale d'Assurance Maladie qui prend en charge 100 % des soins. Par contre la Caisse régionale peut encore poursuivre le prescripteur.
Le PNDS 3 permet une prescription supérieure à 1 mois sans limitation de durée ni de médicaments. Le médecin généraliste choisit un centre hospitalier de référence (pas forcément celui de la région du patient). Ce centre enregistre les données relatives au patient en vue d'alimenter le recherche scientifique.
Le PNDS 4 stipule l'arrêt des poursuites médicales contre les médecins. Les centres de référence fonctionnent avec le soutien des associations de malades.
Le PNDS est une première mondiale en matière de recommandations. Il devra être mis à jour au moins tous les 2 ans.
Voilà un petit pas vers du mieux dans le cadre de la reconnaissance de la maladie chronique !
Quoi qu'il en soit, en cas de piqûre et d'érythème migrant, votre médecin vous prescrit au minimum 2 semaines d'antibiothérapie, et cela, sans test préalable, puisque il serait pratiqué trop tôt et serait d'office négatif (pas de réaction immunitaire à ce stade). Vous pouvez vous référer à mes articles précédents sur Lyme, sur ma page professionnelle Fb.
Belle journée-soleil et très bel été ! Profitez de la nature et prenez soin de vous !
Comments